Cette infusion drainante aux saveurs fraiches et agréables, dominée par une note mentholée, est idéale pour stimuler la perte de poids tout en douceur. Ces plantes sont énergisantes, voir « brûle-graisse » pour le thé vert.
Composition : menthe poivrée, maté, ortie, thé vert, thé sombre pu’er – issus de l’agriculture biologique.
Il est recommandé d’en consommer 3 tasses par jour. L’infusion est courte, 3 à 4 min, avec un eau à 95°C.
A l’approche des beaux jours, vous êtes nombreuses à nous rendre visite en boutique ces derniers temps pour trouver la solution miracle qui vous fera maigrir. On fait le point sur les mythes et réalités qui entourent la perte de poids : les régimes alimentaires et leurs impacts, les causes d’une possible prise de poids et les solutions naturelles. Mais vous êtes vous demandé pourquoi vous vouliez maigrir ?
Vous êtes vous posés la question de pourquoi vous vouliez maigrir ? Le soleil pointant enfin le bout de son nez, la motivation à perdre les quelques kilos pris cet hiver semble grande.
Mais pourquoi le poids est-il surtout un questionnement féminin ? A force d’être exposées à des standards de beauté dans les médias, les magazines, etc. nous nous sommes créées une idée du corps idéal. Nous évoluons dans une société qui prône un culte de la minceur. Pour autant, est-ce que ce corps idéal nous rendrait-il vraiment plus heureux ? Doit-on donner autant d’énergie à atteindre un idéal physique au détriment de notre santé psychique ?
Et puis, n’y a-t-il pas derrière cette envie de maigrir une envie de plaire. Mais à qui ? à soi ? au regard des autres ?
Bref, beaucoup de questionnements se cachent derrière l’envie de maigrir et si un travail pour une perte de poids doit être engagé, c’est bien pour se plaire à soi, et non pour faire plaisir aux autres ou entrer dans le moule que nous impose la société. Peut-être faudrait-il aussi apprendre à avoir confiance en soi, à se regarder dans le miroir et apprécier ce reflet, et assumer, enfin, nos kilos en trop ? Tant qu’ils n’impactent pas notre santé.
Une multitude de raisons peuvent entrainer une prise de poids, soudaine ou lente, que ce soit l’hygiène de vie, l’équilibre hormonale, le microbiote intestinal. La résistance à l’insuline et le diabète de type 2 peuvent également entrainer une perte de poids. Mais dans ce cas, un suivi médical couplé à un suivi naturopathique seront pertinents. Tous les facteurs cités ci-dessous ont en commun un nombre de kilos superflus qui ne sont pas proportionnels à la quantité alimentaire ingérée.
Il est effectivement possible avec de « mauvaises habitudes » alimentaires de prendre du poids. Rations trop importantes, trop de sucre, trop de sel, trop de mauvais lipides, trop de produits industriels ultra-transformés, nutriments de basse qualité, etc.
On a tout à gagner à manger le plus brut et bio. Cela afin d’apporter à notre organisme ce dont il a besoin, notamment du point de vue des nutriments, vitamines et minéraux. Également, un mauvais rythme alimentaire favorise aussi la prise de poids. Grignotages tout au long de la journée, horaires des repas déstructurés, repas pris en vitesse, manque de mastication, etc.
La sédentarité, le stress chronique et les troubles du sommeil sont également des facteurs de prises de poids.
Enfin, la pollution environnementale, en particulier les perturbateurs endocriniens et la pollution atmosphérique sont de plus en plus pointés du doigt, en particulier concernant l’explosion du diabète et de l’obésité dans le monde. Par exemple, l’exposition prénatale au bisphénol A serait directement responsable d’un nombre conséquent de cas d’obésité infantile chaque année.
La vie d’une femme est rythmée par les hormones et leurs évolutions. D’ailleurs, au cours du cycle menstruel, le balai hormonal fait que la femme stocke plus facilement en début de cycle (avant l’ovulation), alors que son métabolisme s’accélère en deuxième partie de cycle (après l’ovulation), ce qui peut entrainer des fringales. On comprend facilement alors que les déséquilibres hormonaux peuvent entrainer une prise de poids. Également, Il n’est pas rare de prendre 2-3 kg lors de l’arrivée de la ménopause. Enfin, sur le côté hormonal, la thyroïde joue un rôle central dans le métabolisme. C’est cette petite glande endocrine en forme de papillon qui influence la température du corps, la santé des cheveux et de la peau, le drainage du corps, la rapidité de la digestion et la régulation du poids. Aussi, une hypothyroïdie est un ralentissement du métabolisme et peut-être la cause d’une prise de poids. Dans ce cas, elle sera couplée à d’autres signes cliniques : frilosité, fatigue, constipation, perte de mémoire, etc.
L’exposition à l’alimentation industrielle, aux additifs, aux perturbateurs endocriniens et à la pollution environnementale modifie le microbiote intestinal. Cela appauvrit certaines souches à l’avantage d’autre. Certaines souches sont très impactées. C’est le cas de la bactérie Akkermansia muciniphila, capable de contrôler la taille des adipocytes. Or, plus elle est présente dans l’intestin et plus petite est la cellule adipeuse ! Le rôle positif de Lactobacillus gasseri est également reconnu. En fait, une corrélation est dorénavant faite entre prise de poids et pauvreté de la diversité microbienne de l’intestin. Mais la bonne nouvelle, c’est que cela peut s’inverser dans l’autre sens : une bonne alimentation favorisera la qualité du microbiote.
Qu’on se le dise ! Manger est émotionnel. Rien qu’à voir la passion des français et des françaises de se retrouver autour de grandes tablées pour manger des repas « traditionnels » : on va apprécier manger tel plat parce qu’il nous rappelle notre enfance ; on va se jeter sur tel paquet de gâteaux car, avec le temps, c’est un peu devenu notre doudou. En ce sens, un choc psychologique peut entrainer une prise de poids. Tout comme des tracas ou un stress quotidien. Dans ce cas, les Fleurs de Bach pourront être un atout de taille. N’hésitez pas à venir nous consulter en boutique pour connaître la fleur qui vous aidera au mieux, ou prendre un rendez-vous pour obtenir un mélange de Fleurs de Bach sur mesure.
Une femme a besoin de 2100 à 2500 calories de qualité par jour pour être en bonne santé et en pleine vitalité. Perdre du poids avec un régime hypocaloriques, c’est-à-dire en mangeant moins de calories est un non-sens. A court terme, effectivement, un « déstockage » des réserves adipeuses aura lieu entrainant une perte de poids. Mais cette restriction calorique représente un réel stress pour l’organisme. A long terme, cela entrainera de la fatigue chronique, des troubles hormonaux, des fringales, une reprise de poids et des risques de développer des Troubles du Comportement Alimentaire. Et en plus, c’est l’effet Yo-Yo assuré.
Il est possible de décrypter sa faim pour comprendre ce qu’elle cache. Attention, il s’agit là d’une faim «chronique», et pas d’un évènement isolé.
Par exemple, si vous sentez qu’elle est physiologique, que votre estomac gargouille, il faudra se demander si vos apports en minéraux et vitamines sont suffisants et aussi vérifier que vous n’êtes pas en insulino-résistance ou prédiabète.
Si votre faim est psychologique, que vous mangez quand vous vous ennuyez, quand vous êtes angoissée, stressée ou encore blessée, alors on peut parler à 100% de faim émotionnelle. Dans ce cas, trouvez le courage de questionner ce ou ces émotions. Encore une fois, les fleurs de Bach seront un allié.
Votre faim peut également être chimique. Par exemple, vous vous jetez compulsivement sur de la nourriture en fin de journée sans comprendre pourquoi, alors il peut s’agir d’un manque de neurotransmetteurs et en particulier la dopamine et la sérotonine.
Dans ce cas, adopter la chrono nutrition sera intéressante : un petit déjeuner protéiné soutiendra la synthèse de la dopamine ; un goûter avec des aliments riches en tryptophane (chocolat, banane, oléagineux) sera intéressant pour soutenir la synthèse de sérotonine.
Vous l’aurez compris, il n’y a pas de recette miracle pour maigrir ! L’envie de perdre du poids est une démarche holistique – c’est-à-dire qu’une approche sur tous les plans doit être envisagé : alimentation, émotionnelle, mouvement, fonctionnement du corps, circulation, etc.
C’est pourquoi il est intéressant de se faire accompagner, par un.e diététicienne ou un.e naturopathe, qui seront à même de mettre en lumière les problématiques sous-jacentes, s’il y en a. Mais aussi, d’identifier les croyances que l’on s’est créé sur l’alimentation voir sur sa propre image. Et surtout de vous questionner, comment vous sentez-vous dans votre corps ?
Nous nous tenons à votre disposition en boutique pour vous aider à comprendre et pour vous orienter vers les solutions qui vous correspondront à vous.
Et si vraiment, votre amour des infusions est insatiable, alors découvrez le mélange « Objectif Minceur » des Jardins de Gaïa.
Article rédigé par Chloé Collier, naturopathe
Le sport doit être pris comme faisant parti de la santé globale, apportant un bien être physique et mental. L’activité physique est d’ailleurs un très bon anti-dépresseur !
On mange sainement, on bouge régulièrement, on dort avec une vraie récupération : voici les clés d’un bon équilibre de vie.
Il y a différentes façons de faire du sport :
Il faut trouver un sport pour chacun, celui qui vous fera du bien en fonction de vos capacités, de votre envie, de votre temps.
Les facteurs de réussite sont la technique, l’acquisition du geste, le physiologique, la psychologie, les besoin nutritionnels et l’hygiène de vie (sommeil, alcool, tabac).
Les facteurs de performance sont le statut nutritionnel, l’état de santé global, l’état psychique, l’entrainement, la technique.
Nous n’avons pas tous besoin de performance et de réussite, ou alors chacun à son niveau, sans jugement… Une chose est sûr plus on mobilise son corps d’une manière ou d’une autre, plus on se sent en vie et on garde un corps en forme… Moins on bouge, plus on est sédentaire, plus on « rouille » et moins on peut bouger, cela devient un cercle vicieux dans lequel il ne faut pas entrer.
Il faut commencer par avoir un bon équilibre alimentaire, l’alimentation doit Fournir de l’énergie, permettre une bonne récupération, prévenir du risque de blessure, assurer une bonne santé, une bonne immunité pour éviter la maladie et être saine et équilibré, bio faite maison pour avoir les meilleures vitamines et anti-oxydants. Nous aborderons l’alimentation du sportif lors d’un atelier. Et bien sûr il ne faut pas oublier une bonne hydratation, souvent et en petite quantité.
Les compléments alimentaires pour quelle raison ?
Quels sont les besoins en micronutrition pour le sportif ?
Nos produits pour soutenir les sportifs en micro-nutrition :
Dynamirel de Santarel : dynamisant et antioxydant. Protecteur hépatique. Il préserve l’homéostasie cellulaire et est anti inflammatoire. Il stimule les cellules souches et les globules rouges. Prise à prendre pendant l’entrainement en cure et si compétition dans le mois : prise tout le mois. 15j/mois en sport études. Pour marathon, 10 jours avant le marathon, toute la période d’augmentation de l’entrainement. Il permettra de lutter contre la fatigue.
Pour tous conseils n’hésitez pas à passer la porte de la boutique…
Article rédigé par Sophie Templier – Naturopathe
Afin de prévenir la mauvaise circulation sanguine et la rétention d’eau dans le bas du corps, aussi connue sous le nom de « jambes lourdes », avez-vous pensé à la tisane ?
Notre tisane « Jambes légères » est justement pensée pour ces deux problématiques. Légèrement mentholée, elle se boira aussi chaude que froide.
Prenez 1 cuillère à soupe du mélange par ½ litre d’eau bouillante en laissant infuser 10 minutes. Buvez 2 à 3 tasses par jour, en cure renouvelable de 20 jours par mois et suivi de 10 jours de pause entre chaque cure.
Vous n’êtes pas très tisane ? Découvrez nos autres solutions naturelles aux jambes lourdes dans l’article suivant
Vous avez les jambes lourdes, des engourdissements dans les jambes, des crampes nocturnes, des œdèmes dans les membres inférieures ou encore des varices ?
Ces symptômes sont ceux des troubles de la circulation qui se traduisent par une sensation de lourdeur et/ou de douleurs particulièrement sur la partie basse du corps.
Le système circulatoire est une machine bien rodée. On peut le comparer à une quantité de route, allant du cœur par une autoroute, jusqu’aux extrémités, par des routes se faisant de plus en plus petites et passant par les veines, de tailles plus conséquentes.
Le sang circule dans l’ensemble de l’organisme, pour alimenter tous les organes et les muscles en oxygène et en nutriments. Véritable pompe, le cœur l’envoie sous pression dans les artères (réseau artériel).
Le retour du sang des jambes au cœur résultent de plusieurs mécanismes :
Mais parfois, la machine s’enraye et provoque des maux comme les jambes lourdes, les varices, les oedèmes, etc.
Il arrive parfois que le système soit défaillant, cela pour plusieurs raisons :
Et cela entraine alors une mauvaise circulation sanguine, en commençant par les jambes lourdes et la stagnation du sang dans les veines des membres inférieurs allant des varices à l’insuffisance veineuse.
A terme, d’autres signes d’aggravation peuvent apparaitre : thrombose variqueuse, thrombose veineuse profonde (phlébite), etc.
D’autant que le système lymphatique raccordé aux veines est également impacté. Engorgé, il devient moins opérationnel et entretient la stagnation des liquides dans les tissus avoisinants.
La prévention pour éviter les jambes lourdes et les varices reste la meilleure arme contre l’insuffisance veineuse et son passage à la chronicité. Tout ce qui contribue au maintien de l’intégrité de la paroi veineuse doit être suivi ou entrepris en amont : les conseils hygiéno-diététiques, le port d’articles de compression et un traitement phytothérapique de fond qui tiendra compte de votre spécificité propre.
Idéalement, le traitement devrait être mis en place avant l’apparition des varices. La prise en charge phytothérapique peut être proposée en complément des autres traitements (sclérose, chirurgie).
La plante intéressante est le Marronnier d’Inde, sous toutes ces formes : gélules, gemmothérapie. Cette plante est spécifique au petit bassin.
Il est aussi possible de prendre le mélange d’oligo-élément Manganèse-Cobalt qui permet d’arrêter l’extension des varices. 1 dose de Catalyons tous les matins à jeun, à faire en cures de 3 à 6 mois.
Concernant les plantes, on favorisera les plantes dites veinotropes qui permettent de dynamiser le retour veineux et de diminuer la sensation de jambes lourdes. Les veinotoniques seront également intéressantes puisque qu’elles tonifient la paroi veineuse et augmente la vasoconstriction, ainsi elle permettent un meilleur retour veineux.
Les veinotropes : Vigne rouge, Cyprès, Cassis, Myrtille, Marronnier d’Inde
Les vasoconstrictices : Hamamélis, Petit houx, Marronnier d’Inde
Les anti-oedémiales : Mélilot, Ginko biloba, Vigne
Article rédigé par Chloé Collier, naturopathe
Quand on découvre un excès de cholestérol après une prise de sang, on remet tout de suite le contenu de l’assiette en question. Certes, c’est un bon réflexe, mais savez-vous que seulement ¼ du cholestérol total provient de notre alimentation ? Les trois autres quarts sont produit directement dans l’organisme, par le foie. Nous vous en disons plus dans cet article.
Le cholestérol est essentiel à l’organisme pour plusieurs raisons :
Ses rôles sont multiples, allant de la vie cellulaire à la production des hormones. Sans le cholestérol, l’organisme ne fonctionne pas bien.
Quand on fait une prise de sang pour faire le bilan lipidique, plusieurs éléments sont regardés. On vous en explique un peu plus :
Il est important de garder en tête que certains médicaments augmentent le taux de cholestérol : corticoïdes, ciclosporine, neuroleptiques, certains anticancéreux, etc.
Déjà, il s’agira d’éviter les facteurs de risques cardio-vasculaire : le tabac, l’alcool, la sédentarité, etc.
Ensuite, faire évoluer l’alimentation, même si cela représente seulement 30% du cholestérol, est une piste à creuser.
Nous le répétons souvent en boutique, l’équilibre est dans l’assiette ! Et le cholestérol « à risque » se cache surtout dans les produits d’origine animale et dans les produits transformés, parfois riches en graisses saturés.
Voici quelques astuces alimentaires :
Et faire le plein d’aliments riches en anti-oxydants ! En effet, ce sont les fruits et légumes colorés qui apportent une bonne diversité d’anti-oxydant (voir l’image ci-dessous)
Si l’on amène du bon cholestérol par l’alimentation, le corps s’adapte quotidiennement dans sa propre production du cholestérol. D’autant plus si on respecte la chrono-nutrition : notamment apporter des bons lipides le matin au petit-déjeuner. L’organisme produit dans la journée la quantité de cholestérol dont il a besoin. Apporter des bons lipides le matin lui indiquera de produire moins de cholestérol. Alors que le soir le corps aura produit la quantité de cholestérol nécessaire pour la journée. Donc les apports lipidiques en fin de journée seront de l’excès pour le corps.
Comme le cholestérol provient à 70% du foie, il est facile de comprendre qu’il faut prendre soin de cet organe multi-tâches. Et c’est notamment en prenant soin de son foie qu’on peut éviter l’oxydation du cholestérol dans l’organisme. En effet, le foie est le premier lieu de risque d’oxydation, c’est-à-dire de production de radicaux libres.
C’est pourquoi, il est intéressant de l’aider dans son travail de détoxification de temps en temps. Nous conseillons deux fois par an, de faire une cure de détoxication du foie, aux intersaisons : printemps et automne.
Il est parfois nécessaire de prendre des statines pour réduire le cholestérol rapidement ou quand il est d’origine génétique. En complément, il sera intéressant de se supplémenter en co-enzyme Q10. En effet, les statines coupent la production de cholestérol au niveau du foie mais aussi de la Co-Q10. Alors que celle-ci participe à la production d’énergie, et est un puissant anti-oxydant, améliore la fonction cardiaque et participe au renouvellement des fibres musculaires. Elle est donc indispensable à l’organisme.
N’hésitez pas à passer en boutique pour des conseils personnalisés.
Et pour aller plus loin sur la détox du foie, vous pouvez lire notre article «La détox du foie printanière : il est temps »
La levure de riz rouge agit comme les statines tout en étant un actif naturel.
Et si vous préférez les tisanes, découvrez notre nouvelle recette « Mon Cholest et Moi »
Article rédigé par Chloé Collier, naturopathe, https://chloecollier.fr
En médecine traditionnelle chinoise, l’heure du printemps a déjà sonné ! Et oui, les changements de saison arrivent au milieu des solstices, le printemps débutera donc début février. Et après les fêtes de fin d’année, la galette des rois et la chandeleur, une détox du foie peut s’imposer !
En naturopathie, le foie est l’un des principaux émonctoires, avec l’intestin et les reins. C’est d’ailleurs l’organe de détoxification le plus important. En effet, le foie est une véritable usine métabolique assurant jour et nuit une multitude de fonctions vitales : contrôle de la glycémie, synthèses (cholestérol, acides gras, facteurs de coagulation, protéines, etc.), stockage des graisses, du glycogène (qui constitut la principales forme de stockage du glucose dans le foie), du fer et de certaines vitamines (A, D, B12), régulation de la synthèse de l’hémoglobine, sécrétion de la bile, abri de cellules de l’immunité, etc.
Et il a le pouvoir d’éliminer les toxiques. Effectivement, en recevant le sang venant de l’intestin, le foie filtre tout ce qui lui parvient, que ce soit la nourriture, les déchets produits par l’organisme ou les polluants que nous absorbons (alcool, médicaments, drogues, pesticides, métaux lourds, etc.)
Il est capable, grâce à des réactions enzymatiques complexes, de rendre les déchets moins toxiques, puis de faciliter leur élimination par le biais conjoint des reins et de l’intestin.
Ainsi, le foie épure, nettoie et détoxifie le corps en profondeur. Mais pour accomplir cette mission exceptionnelle, il doit préserver sa vitalité. Il est donc important de ne pas le surcharger. Or certaines situations provoquent un dépassement de la capacité de détoxification du foie, comme par exemple des états pathologiques ou des traitements médicamenteux agressifs.
Cette surcharge s’objective par tout un cortège de symptômes :
Trouble de la digestion, bouche pâteuse, mauvaise haleine, nausées, maux de tête récurrents, fatigue chronique, douleurs musculaires et articulaires, réveil matinal difficile, intolérances alimentaires, sensibilité aux odeurs, etc.
En parallèle, les analyses de sang témoignent de l’atteinte hépatique par l’augmentation de certains marqueurs (transaminases, gamme GT, etc.)
Certains aliments optimisent les voies de détoxification du foie car ils sont riches en indol-3-carbinol : le radis noir, choux, brocoli, ail, oignon, avocat, gingembre, curcuma. Vous pouvez les ajouter à vos plats, crus ou cuits à la vapeur douce pour les légumes.
De plus, le foie est l’organe le plus chaud de l’organisme. Sa température avoisine les 42°C. Aussi, pour l’aider à détoxifier correctement, vous pouvez placer une bouillotte chaude dessus après les repas, pendant la détox mais aussi après des repas copieux.
Pour un résultat optimal, et suivant le contexte, les cures proposées doivent être suivies pour une période d’au moins 3 semaines à plusieurs mois (dans ce cas, sous contrôle d’un phytothérapeute). Vous trouverez ces plantes disponibles en boutique sous plusieurs formes : tisane, gélules, extrait liquide.
En plantes pour tisane, en gélules de plantes simples ou composées, en ampoules, nous avons tout une gamme de produits pour favoriser le travail du foie. N’hésitez pas à passer en boutique pour avoir un conseil ajusté à votre besoin.
Le Guide terre vivante de la santé au naturel, Christine Cieur, 2019
300 plantes médicinales de France et d’ailleurs, Claude Luu et Annie Fournier, 2020
Article rédigé par Chloé Collier, naturopathe, https://chloecollier.fr
L’hiver et le froid sont bien installés, les fêtes sont passées et l’euphorie de la nouvelle année aussi, voilà que le moral est mis à l’épreuve ! Il n’est pas étonnant que le mois de janvier soit le mois qualifié de plus triste, avec le « blue Monday » qui a lieu le 3e lundi du mois de janvier. On peut parler de dépression saisonnière si cela est marquée par la répétition d’épisodes dépressifs aux mêmes périodes de l’année, le plus souvent en automne ou en hiver, lorsque l’ensoleillement est au plus bas.
Pour faire face à ces changements d’ensoleillement et de saison et garder le moral en hiver, des choses sont possible à mettre en place pour en éviter les désagréments.
Vous avez déjà dû en entendre parler, adopter la chrononutrition est la meilleure solution pour suivre le rythme de l’organisme. Et cela est d’autant plus important quand le rythme des saisons met à rude épreuve celui du corps, en automne et en hiver. Elle permet également de favoriser la bonne digestion, la bonne assimilation des aliments ainsi qu’un bon sommeil.
S’exposer quotidiennement à la lumière du soleil, même les jours couverts. Malgré la fraicheur, n’hésitez pas à abuser des balades en extérieur, l’activité physique en pleine air, le jardinage ou les bains de forêts.
Les plantes qui activent la régulation des neuromédiateurs seront intéressantes pour garder le moral en hiver ! Elles devront être prises suffisamment longtemps, de façon à restaurer le déficit de sérotonine.
En gélule, en bourgeon, en teinture-mère, voici quelques indications par plantes. Pour un conseil personnalisé, n’hésitez pas à venir nous voir en boutique.
Les bourgeons sont des remèdes doux mais pour autant efficaces. Ils correspondront particulièrement aux personnes qui connaissent des baisses de moral tous les ans à la même période.
Cette synergie de plantes est pensée pour donner un coup de pouce aux systèmes nerveux les plus actifs mais agira aussi sur les baisses de moral. Elle contient de l’éleuthérocoque, une plante adaptogène qui va moduler notre réaction au stress et à l’anxité ; de la passiflore, de la mélisse, de l’oranger bourgeon et du bleuet.
Enfin, si l’arrivée de l’hiver agit sur sur votre moral, ou ont surtout des conséquences sur vos émotions, pensez aux fleurs de Bach ! Compatibles avec un traitement chimique, elles font partie intégrante de la prise en charge grâce à leur activité profonde sur la sphère émotionnelle. Voici quelques exemples qui peuvent correspondre à la dépression saisonnière. Néanmoins, là encore, n’hésitez pas à passer nous voir en boutique pour avoir des conseils qui vous correspondent.
Le Guide terre vivante de la santé au naturel, Christine Cieur, 2019
Les incroyables bienfaits des bourgeons, Nathalie Mavé, 2022
Article rédigé par Chloé Collier, naturopathe, https://chloecollier.fr
Le magnésium est l’un des minéraux le plus important pour l’organisme. Découvrez dans cet article tous ses secrets et quand et comment prendre une complémentation en magnésium.
Cofacteur de plus de 300 systèmes enzymatiques (dont ceux réparant l’ADN), le magnésium intervient dans toutes les fonctions cellulaires capitales. C’est d’ailleurs le quatrième minéral le plus répandu dans le corps. Il est par exemple impliqué dans la production de l’énergie, il stabilise la conduction de l’influx nerveux et participe au stockage et à la libération des neurotransmetteurs. Il joue un rôle important dans la formation de l’os et influence le métabolisme d’autres minéraux (calcium, sodium, potassium…) et vitamines (C, D,…)
Il est également un anti-stress remarquable, capable de diminuer la sécrétion excessive d’adrénaline. Il améliore la qualité du sommeil et des émotions (irritabilité, anxiété, modère l’excitabilité des muscles (spasmophilie).
Il contribue à la régulation de la glycémie, participe à l’activité anti-inflammatoire et antiallergique et joue même un rôle dans l’élimination des métaux lourds (plomb, cadmium…).
Enfin, il renforce le système immunitaire en augmentant fortement le pouvoir phagocytaire des globules blancs et en activant la formation des anticorps.
Les apports quotidiens de magnésium recommandés sont estimés à 6 mg/kg, soit environ 360 mg par jour chez la femme (480 mg pendant la grossesse) et 420 mg par jour chez l’homme. Cependant, le besoin en magnésium est accru si vous présentez des signes de déficit, présentés au paragraphe « savoir si je manque de magnésium ».
Le magnésium se trouve en abondance dans l’alimentation, notamment dans les oléagineux, dans les fruits de mer, dans les légumes à feuilles vertes, les légumineuses, les céréales complètes et quelques fruits. Voici ci-dessous quelques exemples avec leur teneur en magnésium pour 100g d’aliments :
|
Aliments |
Magnésium présent | Aliments | Magnésium présent |
| Graines de courge |
535 mg |
Noix de pécan |
125 mg |
| Graine de lin |
392 mg |
Pain complet |
108 mg |
| Noix du Brésil |
366 mg |
Oseille |
89 mg |
| Graines de tournesol |
364 mg |
Riz sauvage |
53 mg |
| Graines de pavot |
347 mg |
Noisette |
88 mg |
| Graines de sésame |
324 mg |
Huître |
81 mg |
| Bigorneaux |
310 mg |
Moules |
78 mg |
| Germe de blé |
256 mg |
Epinard |
69 mg |
| Amandes |
232 mg |
Haricots blancs |
60 mg |
| Sarrasin |
231 mg |
Riz complet |
49 mg |
| Pignon de pin |
227 mg |
Lentille |
35 mg |
| Chocolat noir (70% mini) |
206 mg |
Papaye |
33 mg |
| Quinoa |
197 mg |
Banane |
32 mg |
| Filet d’anchois à l’huile |
144 mg |
Petit pois |
31 mg |
| Bulot cuit |
135 mg |
Pois chiche |
27 mg |
| Noix |
126 mg |
Malheureusement et malgré une alimentation variée il n’est pas toujours facile de couvrir les besoins journaliers en magnésium. D’autant plus que les hormones que nous sécrétons en état de stress, l’adrénaline et le cortisol, captent notre magnésium. Ainsi en cas de stress, on a tendance à épuiser nos réserves en magnésium.
Un manque de magnésium peut être à l’origine de plusieurs symptômes comme :
Dans ces cas-là, un complémentation en magnésium est intéressante et le sera d’autant plus si l’alimentation évolue également.
Le magnésium est commercialisé sous des formes différentes, qui se distinguent en matière de concentration, de biodisponibilité et de tolérance au sein de l’organisme. Cela peut paraitre compliquer de s’y retrouver, on vous explique ci-dessous les secrets des différentes formes du magnésium :
Ce sont les formes que l’on retrouve dans le magnésium marin ou encore le chlorure de magnésium. Elles présentes des concentrations intéressantes en magnésium, une biodisponibilité correcte mais peuvent irriter voir provoquer des diarrhées chez certaines personnes. Ce ne seront donc pas les formes à privilégier pour les personnes au système digestif sensible.
Ces formes présentes une concentration en magnésium correcte, une bonne biodisponibilité ainsi qu’une bonne assimilation.
Même si leur concentration en magnésium est plus faible que les autres formes, leurs biodisponibilités et leurs assimilations sont telles que ce sont les formes les mieux tolérées par le plus grand nombre.
Tous les secrets du magnésium
Ces magnésiums marins sous formes d’oxydes sont bien dosés en magnésium et sont intéressants à prendre au long-court.
Ces magnésiums ont des formes de citrate et de bysglycinate. Ils sont fortement dosés en magnésium et très assimilables. Ils viendront reboostés les personnes fatiguées qui souhaitent voir des résultats rapides.
Ces magnésiums sous formes de citrates en ion correspondront bien aux personnes qui ont des systèmes digestifs sensibles ou des pathologies pour lequel un magnésium unique, sans co-facteur, est à privilégier.
Ce magnésium sous forme de citrate est très biodisponible et bien dosé en magnésium. Riche en L-Tyrosine qui est un acide aminé qui permet en plus d’augmenger le tonus psychique. Il a la particularité d’être à croquer, idéal pour les enfants.
Table Ciqual, ANSES, 2020
Ma pharmacie naturelle idéale, Christine CIEUR, Editions Terre Vivante, 2021
Article rédigé par Chloé Collier, naturopathe, https://chloecollier.fr
Octobre Rose, initiée par La Ligue contre le Cancer, a lieu tout au long du mois d’octobre depuis plusieurs années. Les objectifs de cette campagne sont multiples : démocratiser le cancer du sein, mettre en évidence l’importance du dépistage et récolter des fonds. Alors nous profitons de cette occasion pour vous partager les bons réflexes à adopter pour prévenir le cancer du sein.
Le cancer du sein touche environ 58 500 femmes en France chaque année. 1 femme sur 8 risque d’être touchée une fois dans sa vie. En 2021, 1 femme sur 2 concernée par un cancer du sein n’a pas effectué de dépistage. Pourtant, le programme de dépistage a pour but de repérer d’éventuelles anomalies à un stade précoce. Et de prévenir l’apparition de symptômes. Détecté tôt, le cancer du sein est guéri dans 90% des cas.
Simple et 100% remboursé, le dépistage doit être fait tous les deux ans, dès 50 ans. Il consiste en un rendez-vous pendant lequel votre médecin généraliste, votre gynécologue ou votre sage-femme effectue une palpation des seins et des aisselles ainsi qu’une mammographie. Par ailleurs, tout au long de la vie, notamment dès 25 ans, un suivi gynécologique avec une palpation par un·e professionnel·le de santé est recommandé une fois par an.
Un autre réflexe intéressant est d’apprendre à effectuer soi-même une autopalpation. Cela permet de surveiller l’évolution des seins et de détecter les signes précoces de toute anomalie ou cancer.
Le moment idéal s’effectuera au deuxième ou troisième jour des règles, à partir de l’âge de 20 ans. En effet, au cours du cycle menstruel, les hormones fluctuent et peuvent faire varier la sensation au niveau de poitrine : les seins peuvent être plus tendus, plus gonflés, sans que cela soit inquiétant pour autant. Les premiers jours de règles sont les jours les moins influencés par les variations hormonales. Si vous êtes ménopausée, vous pouvez effectuer l’autopalpation à n’importe quel moment.
Découvrez sur l’image ci-dessous ou sur cette vidéo comment effectuer vous-même une autopalpation.
Octobre Rose : Les bons réflexes à adopter pour prévenir le cancer du sein
Selon l’Institut National du Cancer, plus de 40% des cancers en général sont dus à des acteurs évitables et environ 20% liés à l’alimentation.
Notre rôle, en tant que naturopathes n’est en aucun cas de se substituer à la médecine, mais de prévenir les risques et la gravité grâce à la meilleure hygiène de vie possible.
C’est pourquoi, pour prévenir le cancer du sein ou tout autre cancer, revoir les habitudes relèvent d’un bon réflexe à adopter :
Si nous avons l’impression de toutes et tous bien savoir comment avoir une alimentation équilibrée, il est surtout important qu’elle réponde à nos besoins. Et nous n’avons pas toutes et tous les mêmes besoins nutritionnels. Une alimentation équilibrée, variée et adaptée permettra de garder la santé et d’éloigner les carences.
pratiquer une activité physique régulière, passer des moments de qualité avec ses proches, s’octroyer des temps de détente, vivre au rythme des saisons, éviter les toxiques le plus possible (tabac, alcool, perturbateurs endocriniens, pesticides, etc.),etc.
Le stress et les trop-pleins d’émotions rendent l’organisme plus vulnérables. Aussi, le psycho-émotionnel est une autre clé de la santé : il peut être un facteur de maladie, comme il peut être bénéfique pour la guérison si l’état d’esprit est positif. Cela passe par des petites choses comme respirer, se ressourcer auprès de ses proches, dans la nature, etc.
La vie c’est aussi des épreuves, joyeuses et malheureuses, plus ou moins bien digérées, qui s’accumulent avec les années. Pour les blocages émotionnels, d’autres solutions existent : les fleurs de Bach, l’EMDR, les thérapies comportementales ; et dans les cas plus complexes, les thérapies longues et psychanalyses seront plus adaptées. Le tout étant de toujours s’écouter, d’y aller à son rythme et de ne pas refouler ses émotions.
Enfin, si vous suivez actuellement un traitement contre le cancer, il est possible de vous faire accompagner pour réduire ou mieux vivre les effets secondaires. Là encore, le rôle du naturopathe ne sera pas de se substituer à la médecine. Notre rôle sera de vous donner des clés sur l’alimentation, l’utilisation des plantes et de l’homéopathie adaptées à vous, vos besoins et votre traitement. Et toute complémentation se fera évidemment avec l’accord du médecin.
https://octobre-rose.ligue-cancer.net/
http://cancerdusein.org/sensibiliser/outils-de-sensibilisation/brochure-des-informations-a-partager
Article rédigé par Chloé Collier, naturopathe, https://chloecollier.fr