Octobre Rose, initiée par La Ligue contre le Cancer, a lieu tout au long du mois d’octobre depuis plusieurs années. Les objectifs de cette campagne sont multiples : démocratiser le cancer du sein, mettre en évidence l’importance du dépistage et récolter des fonds. Alors nous profitons de cette occasion pour vous partager les bons réflexes à adopter pour prévenir le cancer du sein.
Quelques chiffres
Le cancer du sein touche environ 58 500 femmes en France chaque année. 1 femme sur 8 risque d’être touchée une fois dans sa vie. En 2021, 1 femme sur 2 concernée par un cancer du sein n’a pas effectué de dépistage. Pourtant, le programme de dépistage a pour but de repérer d’éventuelles anomalies à un stade précoce. Et de prévenir l’apparition de symptômes. Détecté tôt, le cancer du sein est guéri dans 90% des cas.
Dépistage
Simple et 100% remboursé, le dépistage doit être fait tous les deux ans, dès 50 ans. Il consiste en un rendez-vous pendant lequel votre médecin généraliste, votre gynécologue ou votre sage-femme effectue une palpation des seins et des aisselles ainsi qu’une mammographie. Par ailleurs, tout au long de la vie, notamment dès 25 ans, un suivi gynécologique avec une palpation par un·e professionnel·le de santé est recommandé une fois par an.
Autopalpation
Un autre réflexe intéressant est d’apprendre à effectuer soi-même une autopalpation. Cela permet de surveiller l’évolution des seins et de détecter les signes précoces de toute anomalie ou cancer.
Le moment idéal s’effectuera au deuxième ou troisième jour des règles, à partir de l’âge de 20 ans. En effet, au cours du cycle menstruel, les hormones fluctuent et peuvent faire varier la sensation au niveau de poitrine : les seins peuvent être plus tendus, plus gonflés, sans que cela soit inquiétant pour autant. Les premiers jours de règles sont les jours les moins influencés par les variations hormonales. Si vous êtes ménopausée, vous pouvez effectuer l’autopalpation à n’importe quel moment.
Découvrez sur l’image ci-dessous ou sur cette vidéo comment effectuer vous-même une autopalpation.
Naturopathie et cancer : l’hygiène de vie avant tout
Selon l’Institut National du Cancer, plus de 40% des cancers en général sont dus à des acteurs évitables et environ 20% liés à l’alimentation.
Notre rôle, en tant que naturopathes n’est en aucun cas de se substituer à la médecine, mais de prévenir les risques et la gravité grâce à la meilleure hygiène de vie possible.
C’est pourquoi, pour prévenir le cancer du sein ou tout autre cancer, revoir les habitudes relèvent d’un bon réflexe à adopter :
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Le réglage alimentaire :
Si nous avons l’impression de toutes et tous bien savoir comment avoir une alimentation équilibrée, il est surtout important qu’elle réponde à nos besoins. Et nous n’avons pas toutes et tous les mêmes besoins nutritionnels. Une alimentation équilibrée, variée et adaptée permettra de garder la santé et d’éloigner les carences.
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Les bonnes habitudes de vie :
pratiquer une activité physique régulière, passer des moments de qualité avec ses proches, s’octroyer des temps de détente, vivre au rythme des saisons, éviter les toxiques le plus possible (tabac, alcool, perturbateurs endocriniens, pesticides, etc.),etc.
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La gestion psycho-émotionnelle :
Le stress et les trop-pleins d’émotions rendent l’organisme plus vulnérables. Aussi, le psycho-émotionnel est une autre clé de la santé : il peut être un facteur de maladie, comme il peut être bénéfique pour la guérison si l’état d’esprit est positif. Cela passe par des petites choses comme respirer, se ressourcer auprès de ses proches, dans la nature, etc.
La vie c’est aussi des épreuves, joyeuses et malheureuses, plus ou moins bien digérées, qui s’accumulent avec les années. Pour les blocages émotionnels, d’autres solutions existent : les fleurs de Bach, l’EMDR, les thérapies comportementales ; et dans les cas plus complexes, les thérapies longues et psychanalyses seront plus adaptées. Le tout étant de toujours s’écouter, d’y aller à son rythme et de ne pas refouler ses émotions.
Enfin, si vous suivez actuellement un traitement contre le cancer, il est possible de vous faire accompagner pour réduire ou mieux vivre les effets secondaires. Là encore, le rôle du naturopathe ne sera pas de se substituer à la médecine. Notre rôle sera de vous donner des clés sur l’alimentation, l’utilisation des plantes et de l’homéopathie adaptées à vous, vos besoins et votre traitement. Et toute complémentation se fera évidemment avec l’accord du médecin.
Sources :
https://octobre-rose.ligue-cancer.net/
http://cancerdusein.org/sensibiliser/outils-de-sensibilisation/brochure-des-informations-a-partager
Article rédigé par Chloé Collier, naturopathe, https://chloecollier.fr